Moulins à vent…
En Loire-Atlantique, on compte à ce jour quelque 672 moulins à vent, plus ou moins bien conservés.
Sur ce nombre, 8 moulins producteurs fonctionnent. Sept produisent de la farine, un, de l’électricité, sans intervention humaine. Deux autres sont en attente d’autorisation.
Un recensement de 1810 faisait apparaitre en Loire-Inférieure (dénomination d’alors) 1153 moulins à vent. En 1938, les minoteries (ou « Moulins à cyindres ) de plus de 50 quintaux de production jour représentaient 32 unités.
… et moulins à eau
Dans ce département bénéficiaire à la fois de I ’influence océanique et d’un relief (Silon de Bretagne et plateaux divers) avantageux, les moulins à vent ont toujours été plus nombreux. Les moulins à eau, aujourd’hui, s’y comptent par dizaines, à peine une centaine. Trois Sont toujours en état de fonctionnement, à Sion-les-Mines, Gorges et Nozay, Beaucoup ont été transformés en maison d’habitation mais chaussées et vannes Sont toujours en fonction. Le recensement de 1810 en dénombrait 178, tous à roue verticale. l est observé désormais une remise en service progressive des moulins à eau pour produire de l’électricité afin de participer à l’effort de réduction de CO2.
Utilité alimentaire, utilité industrielle
Qui đit moulin pense blé et farine. Depuis des siècles, les moulins ont servi à l’alimentation humaine (et animale, aussi, on songe au son) dont l’une des bases était le pain.
Mais les moulins se sont également ouverts à un usage industriel. Foulons, teintureries, forges, moulins à aiguiser ont jalonné les berges de la
Sèvre nantaise. Merci l’eau de la rivière! Et, depuis des années, le Moulin de la Fée à Saint-Lyphard et le Grand Moulin des Place à Saint-Mars-du-Désert ont été transformés en moulins aérogénérateurs producteurs d’électricité. Merci le Vent de l’océan !